Germinal
Si on avait la possibilité de repartir de zéro, à l’intérieur de huit mètres par dix, on ferait comment ? Germinal met en scène quatre individus qui envisagent le plateau de théâtre comme un espace vierge dans lequel tout est à faire. De cet espace, ils font émerger un système. En étant candide, on dirait : un monde. L’observer se déployer nous donne l’occasion de voir se construire une nouvelle histoire du langage, des savoirs, et des structures sociétales.
Dans Germinal, on est témoins de la naissance d’une civilisation, dont le territoire est le plateau de théâtre, et dont les habitants sont des comédiens. Leurs besoins, leurs capacités, leurs désirs sont limités : bâtir une société qui n’existera que le temps de la représentation. La pièce est aussi, à cet égard, une histoire du théâtre, qui part de ses archaïsmes (la pantomime, notamment) pour arriver à une expression plus contemporaine, en explorant de nombreux registres d’expression.
Ce sont autant de prétextes pour construire des modalités de relation parfois aberrantes entre ces quatre individus qui découvrent le vivre ensemble tout en le réinventant.
Dans cette pièce auto-générative, on tente de comprendre si la stabilité quantique, ça vaut vraiment la peine. On essaie de savoir si il y a un minimum ontologique légal. On range le monde selon de nouvelles catégories. On classe tout. On casse tout. Mais avec solennité, application et bonhomie.
REMARQUE
Dans le texte d’un article Wikipedia, quand on clique sur le premier lien qui n’est ni en italique ni entre parenthèses, et qu’on répète l’opération, on finit systématiquement par tomber sur l’article « philosophie ».
TITRES NON RETENUS
tout l’univers
il y a des règles
ponts et chaussées
civilisation
socialisme
gros œuvre
SPQR
plan directeur
code civil